Réduire son empreinte carbone : les mesures les plus efficaces

Quelles sont les meilleures techniques pour réduire votre empreinte carbone ? On vous dit tout.

C'est décidé : vous êtes prêt à passer à l'acte et à mettre en place des actions concrètes pour réduire votre empreinte carbone. Et vous avez raison. Les spécialistes sont en effet unanimes, et délivrent un constat sans appel : sans actions humaines significatives, dans quelques années les impacts dramatiques du changement climatique deviendront irréversibles.

Pour limiter les conséquences probables du réchauffement de la planète, chacun à son échelle peut jouer un rôle significatif, et limiter son empreinte carbone. Nous pouvons tous, à notre mesure, réduire par des actions simples nos émissions de gaz à effet de serre.

Reprenons quelques fondamentaux et analysons ensemble des moyens simples d'économiser nos ressources.

Les principaux postes d'émissions de carbone des français

Un récent rapport gouvernemental sur l'environnement met en avant quelques chiffres édifiants : la consommation de CO2 de la France a augmenté de 7% depuis 1995. En 2019, elle équivalait à 663 millions de tonnes, soit environ 10 tonnes par personne. La majorité des émissions de CO2 sont issues de l'industrie alimentaire, des transports, du raffinage et de la construction. Sur cette consommation nationale, la consommation des ménages équivaut à 117 tonnes environ, soit 1/6ème des émissions de CO2. Sur ce poste précis, le logement représente environ 46 millions de tonnes et les transports 68 millions. Moralité ? Un travail de fond reste à fournir pour les Français sur ces deux postes d'émission. Or quelques habitudes, relativement simples à mettre en place, peuvent rapidement s'acquérir.

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Réduire l'empreinte carbone de son logement

Les principales dépenses en énergie au sein des foyers français se décomposent en

  • chauffage ;
  • eau chaude sanitaire ;
  • climatisation ;
  • éclairage ;
  • appareils électro-ménagers divers.

Dès lors, on réalise tout de suite qu'il est possible de réduire son empreinte carbone en réalisant des gestes simples, qu'on peut aisément décomposer en deux types d'objectifs :

  1. améliorer l'isolation de son logement pour éviter les déperditions d'énergie.
  2. Adopter des habitudes moins gourmandes en énergie.

Améliorer l'isolation de son logement

Pour améliorer l'isolation de votre logement, vous pouvez commencer par mettre en place un audit énergétique. Ce bilan, qui peut être réalisé par un artisan, est déductible fiscalement à hauteur de 30%. Comptez entre 400 et 1000€ pour un bilan énergétique complet.

Le bilan s'appuiera sur un diagnostic poussé de la performance énergétique de votre habitation, pour vous proposer un certain nombre de recommandations. Le diagnostic analyse précisément le bâti de l'habitation, et les appareils énergétiques utilisés. Les recommandations portent sur l'isolation du bâtiment :

  • Isolation de la toiture : les toits sont la première cause de déperdition de chaleur. Le professionnel vous indiquera s'il est plus adapté de réaliser une isolation par l'intérieur (une solution plus économique, qui consiste à déposer des isolants entre les poutres du toit) ou par l'extérieur grâce à des isolants du type laine ou polyuréthane.
  • Isolation thermique des murs : le saviez-vous ? Les murs sont à l'origine de 20% des déperditions de chaleur. Comme pour les murs, il est possible de les renforcer grâce à des laines minérales, animales ou végétales. Le polystyrène, le polyuréthane ou la fibre de bois sont également souvent utilisés pour isoler les murs.
  • Isolation des fenêtres : Suite à son bilan énergétique, le professionnel vous conseillera peut-être de changer certaines de vos fenêtres, d'installer un double ou un triple vitrage, ou encore de poser un film plastique isolant sur votre fenêtre. Peut-être un changement de joints sera-t-il suffisant.
  • Isolation des combles : Vous pouvez procéder à une isolation par épandage, par soufflage, ou en déposant un isolant.

Changer de système de chauffage

Rapprochez-vous de votre conseil régional, de votre mairie, ou de votre fournisseur d'énergie pour savoir si vous pouvez bénéficier d'aides pour changer votre système de chauffage.

Le chauffage est le premier poste de dépense énergétique dans les foyers français. C'est le chauffage au fioul qui a la plus forte consommation en CO2. Le gaz vient ensuite, suivi par l’électricité (147g CO2e/kWh). C'est le bois qui est la source de chaleur la moins énergivore.

Pour vous chauffer en respectant l'environnement, vous pouvez donc opter pour le chauffage au bois si vous vivez en maison. Si vous n'avez pas de cheminée, vous pouvez toujours vous orienter vers les poêles à bois ou à granulés.

Le panneau solaire est également une option respectueuse de l'environnement et ce, même lorsqu'elle est complétée d'un autre système de chauffage. L’installation de panneaux solaires sur la toiture de votre maison vous permettra de bénéficier d’une énergie renouvelable et gratuite.

Le chauffage à l'électricité est une aussi bonne alternative à condition de chauffer votre habitation sans excès et d'avoir des radiateurs en bon état de marche. Si vous le pouvez :

  • n'hésitez pas à investir dans des radiateurs à inertie. Ils sont en effet plus performants et moins énergivores et vous permettent de bénéficier d'une jolie économie d’énergie ! ;
  • ajoutez à votre système de chauffage un thermostat pour moduler la température selon vos habitudes. Cela vous aidera sans aucun doute à réduire la consommation d’énergie durant vos absences ou la nuit.

L'ADEME, (agence de la transition écologique) a communiqué un rapport très complet sur les conditions de chauffage en France. On y apprend notamment que la précarité énergétique (impossibilité de se chauffer par manque de moyens financiers) touche une personne sur cinq en France.

Baisser le chauffage

L'ADEME donne également des recommandations intéressantes en termes de chauffage de la maison : on y apprend par exemple que les chambres à coucher doivent être les pièces les moins chauffées de la maison, et qu'il est recommandé d'éteindre le chauffage de la salle de bain dès qu'on ne l'utilise pas. Avec ces quelques réflexes simples, vous allez vite voir vos factures baisser d'un cran et vous faites du bien à la planète au passage.

picture_ademe_chauffage_maison

Une astuce à mettre en place dès l'arrivée des premiers frimas : baisser le chauffage d’1 °C dans chaque pièce permet de réduire sa consommation de 7% !

Débrancher les appareils en veille et éteindre les lumières

Faites un tour de votre logement et observez tous les appareils branchés de façon inutile. Il y a fort à parier que vous allez en relever un certain nombre !

Vous branchez votre portable le soir avant de vous coucher ? Ce n'est pas nécessairement une bonne idée : en effet le chargeur continue à utiliser de l'énergie une fois le portable entièrement rechargé.

Prenez le réflexe de recharger votre portable juste avant de vous coucher et de le débrancher pour la nuit.

De même, ne laissez pas votre ordinateur sur batterie une fois qu'il est chargé. C'est le meilleur moyen d'économiser celle-ci et de faire un geste pour la planète au passage.

Et, cela va de soi, éteignez les lumières dès que vous quittez une pièce.

Une petite astuce : certaines personnes coupent l'électricité dans leur maison tous les soirs afin de ne pas dépenser d'énergie inutilement. Une bonne idée, à condition de conserver par exemple les plombs du frigidaire !

Passer aux ampoules à économies d'énergie

Des législations strictes ont été mises en place dans le cadre du Plan Climat Energie. Les ampoules à filament doivent, depuis 2010, être remplacées à la vente par des ampoules à énergie verte. Plus efficaces énergétiquement, les ampoules à basse consommation dépensent 75% de leur énergie en luminosité et 25% seulement en déperdition de chaleur.

On estime qu'en France, passer aux ampoules basse consommation a fait réaliser de sensibles économies d'électricité (baisse d'environ 1,5% de la consommation nationale).

Choisissez un fournisseur d'énergie verte

Vous souhaitez passer à l'électricité basée sur les ressources renouvelables ou vous souhaitez simplement en savoir plus ? C'est une démarche de plus en plus simple à concrétiser.

Avant toute chose, vous conviendrez qu'on a tendance à confondre deux formes d'énergies renouvelables :

  • l'énergie "décarbonée", ou faiblement carbonée, comme son nom l'indique, n'émet pas (ou presque pas) de CO2. Elle comprend toutes les formes d'énergies naturelles, y compris l'énergie nucléaire. En effet, contrairement à ce que l'on aurait tendance à imaginer, les centrales nucléaires produisent peu de CO2 dans leur conception, contrairement aux éoliennes ou aux panneaux photovoltaïques ;
  • les énergies renouvelables telles que les éoliens, les barrages, l'énergie solaire, sont donc des énergies plus riches que le nucléaire en émission de carbone.

Pour choisir un fournisseur d'énergie verte, deux solutions s'offrent à vous : vous pouvez choisir la formule verte d'un fournisseur d'énergie classique (presque tous les fournisseurs d'énergie proposent des offres en ce sens), ou vous tourner vers un fournisseur intégralement dédié aux énergies renouvelables. Vous souhaitez aller encore plus loin ? Certains fournisseurs proposent des offres qualifiées de "premium" : les fournisseurs qui bénéficient de ce label possèdent leurs propres sites de production d'électricité verte, ou achètent de l'électricité à des producteurs locaux.

Réduire sa consommation d'eau

Rassurez-vous, nous n'allons pas vous conseiller de passer à une douche hebdomadaire et de tirer la chasse d'eau une fois par jour seulement ! Mais si vous faites partie des 15% des français qui passent un quart d'heure ou plus sous la douche, investir dans un minuteur pour optimiser votre temps serait peut-être une bonne idée. Et inutile de vous conseiller de couper l'eau quand vous vous savonnez ou quand vous vous brossez les dents ... nous sommes sûrs que vous le faites déjà !

Bonus : nos astuces pour un déménagement écolo

On oublie parfois qu'un déménagement génère des pertes en énergie considérables.

Pour que changement de foyer rime avec respect de l'environnement, suivez nos conseils pour un déménagement écologique.

Et pensez à souscrire rapidement une assurance habitation pour votre nouveau foyer !

Changer ses habitudes alimentaires

L’alimentation représente encore un gros poste de dépense en CO2. Elle correspond à un quart de nos dépenses en CO2.

Adopter une alimentation peu consommatrice de CO2, c'est possible ! En réduisant votre consommation de viande, et en privilégiant les légumes de saison, vous contribuez à réduire votre empreinte carbone.

Réduire sa consommation de viande

Nombreux sont les articles et reportages qui ont mis en relief les conditions préoccupantes dans lesquelles sont élevés les animaux élevés pour notre consommation. Cette situation a conduit un bon nombre de consommateurs à modifier radicalement leur régime alimentaire : 11% des 16-25 ans sont désormais végétariens.

On sait moins, en revanche, que l'élevage est responsable à lui seul de 15% des émissions de gaz à effets de serre.
En matière d'émissions de gaz nocifs pour l'environnement, les émissions les plus importantes de CO2 viennent de la viande bovine (40% des gaz à effets de serre) et du lait (20%). Prêt à sauter le pas et à moduler votre alimentation ?

  • Renseignez-vous chez votre boucher pour connaître l'origine de votre viande : où étaient élevés les animaux, dans quelles conditions et privilégiez les circuits courts ;
  • Diminuez progressivement votre consommation de viande ;
  • laissez vous tenter par des alternatives aussi délicieuses qu'efficaces à la consommation de viande : à vous les steaks de soja et ou blé. Diversifiez en douceur vos habitudes alimentaires et testez de nouvelles saveurs !

Pour ceux qui souhaitent aller encore plus loin, à vous de piocher dans ce glossaire le régime alimentaire qui vous convient le mieux :

  • végétalien : le végétalien ne consomme pas de viande, mais il élimine également de sa consommation tous les produits d'origine animale : lait, oeufs etc ;
  • végan : en plus d'adopter un strict régime végétalien, le végan n'achète pas de fourrure ni de cuir, et refuse de voir par exemple des spectacles de cirque ou d'aller au zoo ;
  • végétarien : les végétariens ne consomment pas de viande, mais consomment des oeufs (ovo-végétariens), du lait (facto-végétariens) ou encore des oeufs et du lait (ovocytes-lacto-végétariens) ;
  • fléxitariens : les fléxitariens consomment de la viande en quantité raisonnée. Ils ont à coeur de maîtriser l'origine des produits qu'ils consomment et privilégient l'agriculture raisonnée. Ils se définissent comme les omnivores du XXIème siècle.

Manger des fruits et légumes de saison

Le saviez-vous ? Consommer hors saison une tomate cultivée, à quelques kilomètres de chez vous sous une serre chauffée, aura un impact écologique littéralement dix fois plus important que de consommer des tomates de saison produites en Espagne.

Attention, nous n'essayons pas de vous dire qu'il est préférable de consommer des tomates poussées sous le soleil de Catalogne ! Mais il vaut mieux patienter un peu et croquer dans une savoureuse tomate en été, plutôt que de consommer des légumes poussés sous serre, gourmands en énergie et bien moins bons que les légumes de saison !

La consommation de légumes de saison est fondamentale pour réduire son empreinte carbone. Un calendrier des fruits et légumes de saison peut être un allié précieux, et il est très simple de trouver des recettes adaptées, originales et adaptées aux porte-monnaies.

Privilégier les circuits courts

Certes, la mangue qui nous tend les bras au supermarché est bien tentante, de même que les avocats ou les bananes qui sont si simples à acheter au bout de notre rue ... et pourtant, craquer pour un avocado toast ou pour un smoothie à la banane peut être une véritable calamité pour la planète.

Des associations tentent de réduire au maximum les intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs : les AMAP (association pour le maintien d'une agriculture paysanne) proposent des paniers composés de légumes de saison ; quant à La Ruche qui dit Oui, elle met en valeur des produits de petits producteurs, qui touchent 80% du prix de vente.

Et pour vos sorties en famille, avez-vous pensé à emmener vos bambins en ferme pédagogique ? De nombreuses infrastructures proposent de venir cueillir vous mêmes vos fruits et légumes dans une ambiance conviviale. Les enfants découvrent que les endives ne poussent pas sur les arbres, et vous récupérez un panier de légumes pour votre semaine à prix très raisonnable. Une sympathique idée de virée familiale. Vous trouverez de nombreuses fermes pédagogiques à proximité des grandes agglomérations.

Privilégier les transports économes

Les transports sont le poste le plus gourmand en gaz à effet de serre : en 2019, ils représentaient 138 millions de tonnes de CO2, soit 30% des émissions de gaz.

Des moyens simples existent pour réduire et optimiser vos trajets. Voici quelques astuces pour vous déplacer de façon plus respectueuse de l'environnement.

Réduire ses trajets en avion

Le saviez-vous ? Une heure en avion émet treize fois plus de CO2 que le même temps de trajet en voiture. Monter dans un avion rend votre trajet 1500 fois plus émetteur de CO2 que de monter dans un train.

Des propositions ont été mises à l'étude dans le cadre de la Convention citoyenne pour le climat pour supprimer les vols intérieurs à moins de 2,5 heures de vol de l'aéroport de départ.

En attendant de voir quels seront les résultats de ces propositions, n'oublions pas ces chiffres avant de nous précipiter dans un vol intérieur pour gagner quelques heures… et rappelons-nous que si l'on prend en compte le trajet entre notre domicile et l'aéroport, puis entre l'aéroport et notre lieu de destination, si l'on ajoute le temps d'attente, le vol intérieur représente souvent une perte de temps par rapport au train !

Laisser la voiture au garage

Il est étonnant de constater que nous avons le réflexe d'utiliser notre voiture pour nos déplacements "pendulaires" (domicile/travail/domicile) même lorsque notre lieu de vie et notre lieu de travail sont éloignés de moins d'1 km.

Nous ne sommes pas tous égaux face à cette situation : en effet, hors de l'Ile de France et des grandes agglomérations, les transports en commun sont beaucoup moins faciles d'accès, et prendre la voiture est parfois le moyen le plus simple de se déplacer.

Mode de déplacement principal pour se rendre au travail selon la distance à parcourir (étude Insee 2017)

Pour beaucoup de Français, la voiture n'est pas un choix mais une obligation. 75% des déplacements entre le véhicule et le lieu de travail se font en voiture. Dans ce type de situation, vous pouvez vous aussi faire un geste pour réduire votre empreinte carbone :

  • en diminuant votre vitesse vous pouvez réduire votre empreinte carbone de 10% ;
  • en utilisant les vitesses à bon escient, par exemple si vous avez une boîte de vitesse manuelle ;
  • en vérifiant la pression de vos pneus ou le niveau d'encrassement de votre filtre à air régulièrement est également un réflexe à acquérir ;

Le choix de votre véhicule influe également sur votre empreinte carbone : en environnement urbain, un SUV n'est pas forcément la voiture la plus adaptée à l'inverse des véhicules électriques qui sont à ce jour les moins coûteux pour l'environnement.

Pour autant, ce modèle est remis en cause : la production d'un véhicule électrique demande beaucoup plus d'énergie que celle d'un véhicule thermique. Pour que votre véhicule électrique soit vraiment un véhicule propre, voici quelques conseils :

  • vérifier que votre utilisation sera suffisante pour rendre l'option plus économe en carbone qu'un véhicule thermique sur le long terme ;
  • rechargez intégralement votre batterie sans utiliser le mode rapide, renseignez-vous sur la taille de sa batterie ;
  • veillez à ce qu'elle soit correctement recyclée lorsqu'elle sera en fin de vie.

Enfin sachez que le train émet 200 fois moins de CO2 que la voiture.

Penser au covoiturage

Vous pouvez aussi penser au covoiturage grâce à des applications qui permettent de mutualiser les trajets en quelques clics.

Avec en moyenne 1,1 personnes par voiture sur les routes en France, l'autosolisme (le fait d'être seul dans sa voiture) apparaît aujourd'hui comme un véritable gâchis et donc comme un levier intéressant pour faire baisser les émissions de CO2. La mutualisation du transport automobile par le biais du covoiturage permet de réduire les émissions de gaz polluants d'une double manière : en réduisant le nombre de véhicules en circulation ainsi que les embouteillages, très polluants on le sait. On estime d'ailleurs qu'un trajet sur un tronçon d'autoroute embouteillé génère 16 fois plus de pollution qu'avec un trafic fluide.

Concrètement, la pratique du covoiturage permet d'éviter l’émission de 97 kg de CO2 en moyenne par mois selon les données collectées par la plateforme de covoiturage Karos qui revendique 2,3 personnes en moyenne par voiture pour les utilisateurs de son application. Voilà qui réduit le nombre de voitures sur les routes !

Adopter un mode de vie plus économe en CO2

Avoir moins d'enfants

Ca vous semble radical ? C'est vrai que cette proposition est un peu provocatrice. Pourtant les études récentes sont sans appel : mettre au monde un nouveau futur consommateur vous fait automatiquement dépenser 60 tonnes de CO2 par an supplémentaire. Jeunes parents, le mignon bambin qui vous fait craquer de ses sourires édentés représente une empreinte carbone environ 40 fois plus élevée qu'un vol transatlantique. De quoi laisser songeur !

Privilégier l'occasion au neuf

Difficile de passer à côté des sites de reventes d'objets ou de vêtements d'occasion sur internet. Ces sites sont une mine d'or pour refaire sa garde robe à petit prix mais aussi de manière responsable! Consommer d'occasion permet en effet de réduire à l'impact lié à la fabrication de nouveaux meubles ou vêtements.

Pour réduire l'impact lié à l'acheminement, privilégiez, si vous le pouvez, l'achat d'objet près de chez vous avec une remise en main propre.

Les boutiques physiques sont également là pour vous proposer, à des prix défiant toute concurrence, des habits, du matériel de décoration, des livres, d'occasion en parfait état.

Les recycleries et les friperies regorgent de trésors qui n'attendent que vous !

Vous pouvez aussi surveiller les dates des brocantes dans votre commune, ou proposer à votre municipalité d'en organiser une.

Essayer de tendre vers le zéro déchet

Arriver au zéro déchet, un objectif ambitieux mais pas impossible à atteindre ... pour y arriver, nous vous recommandons de vous fixer des objectifs atteignables :

  • évitez les produits trop emballés : repérez le magasin de vente "en vrac" le plus proche de chez vous pour vos achats ;
  • préférez les produits réutilisables aux produits jetables : essayez les couches lavables pour vos enfants, prévoyez couverts et verres lavables pour vos pique-niques et vos réceptions, pensez à avoir en permanence un cabas pour faire vos courses, apportez une gourde recyclable au bureau ;
  • vous vous sentez l'âme d'un apprenti chimiste ? Lancez-vous dans la conception de produits d'entretien, voire de crèmes cosmétiques en suivant attentivement les recettes proposées sur la toile ;
  • réutilisez, transformez, améliorez : conservez par exemple les boîtes d'emballages de vos produits pour y mettre vos bijoux, vos accessoires, les jeux de vos enfants etc.

Améliorer sa gestion des déchets

  • Trier ses déchets

Chacun connaît la règle du papier dans la poubelle jaune, du verre dans la poubelle verte et des déchets ménagers dans la poubelle marron.

Mais attention, le tri des déchets est plus complexe qu'il n'en a l'air. Savez-vous par exemple où on doit jeter les pots de yaourts ? Les mouchoirs en papier jetables ? Les couvercles des emballages en verre ?

Soyez vigilants, les consignes de tri ne sont pas toujours les mêmes d'une municipalité à l'autre. Prenez le temps de vous renseigner, car il est facile de faire une erreur !

  • Composter ses déchets ménagers

Inutile d'avoir un jardin pour recycler ses déchets : vous pouvez également installer un compost en appartement. Pour cela, il vous suffit de jeter vos déchets alimentaires (épluchures, coquilles d'oeufs ..) dans un grand pot en terre avec des trous, et d'installer une soucoupe en couvercle. Remuez la surface deux fois par mois et le tour est joué !

  • Recycler, réparer ou donner au lieu de jeter

L'heure est à la réparation et au raccommodage. Il est parfaitement possible de redonner vie à un vêtement déchiré ou abîmé, et même de le rendre plus beau qu'avant ! Nombreux sont les sites internet à proposer des tutoriels pour réparer ses vêtements soi-même : c'est le meilleur moyen de remettre fièrement une robe ou un chemisier que l'on pensait perdu. Vous serez surpris du résultat !

Le don fait également du bien à la planète, en plus de réjouir ceux qui vous entourent. Vous ne mettez jamais cette jolie robe en parfait état ? Peut-être fera-t6elle le bonheur de l'une de vos amies ! Dans le cas contraire, et même si vos vêtements sont un peu usagés, des bornes Le Relais vous permettent de déposer vos vêtements pour les redonner ou les recycler.

Vous changez de table basse ou de chaises de jardin ? Des associations comme Emmaüs se déplacent gratuitement à votre domicile pour récupérer votre mobilier.

Vous souhaitez faire de la place dans votre bibliothèque ? des associations permettent d'envoyer les livres dont vous ne voulez plus, et de profiter en échange d'un bon d'achat.

Laver son linge à l'eau froide et privilégier l'étendoir au sèche-linge

Laver son linge à l'eau froide est une habitude utile à l'environnement et bénéfique à vos vêtements. En généralisant le lavage à 30°C, vous réalisez des économies substantielles, vous conservez votre linge plus longtemps et vous le récupérez aussi propre que s'il avait été nettoyé à 60°C. En effet, à 60°C, 80% de l'énergie dépensée par la machine sert à chauffer l'eau. Un véritable gâchis écologique.

Investir dans un étendoir est une bonne action pour la planète : en privilégiant le séchage naturel vous économisez 350 kWh par an. Si vous ne pouvez pas vous passer d'un sèche-linge, voici quelques conseils pour investir dans votre prochain appareil.

  • Vérifiez que le temps de séchage s'adapte exceptionnellement au linge nettoyé.
  • Privilégiez un sèche-linge à condensation équipé d'une pompe à chaleur : la pompe transforme l'air dégagé par le sèche linge en chaleur. Il n'y a pas de résistance électrique.

Réduire le volume de ses emails

Aujourd'hui, le numérique représente plus de 4% de la consommation mondiale d'énergie. La pollution numérique est une réalité, et prend de plus en plus d'ampleur. Difficile de concevoir qu'un mail ou un document envoyé dégage de l'énergie ; ces "déchets" immatériels sont pourtant de véritables calamités pour la planète. Vous pouvez agir à votre échelle pour réduire la pollution numérique :

  • faites régulièrement le ménage dans votre boîte mail, supprimez les mails inutiles et videz votre corbeille. Vous soulagerez ainsi les datas centers ;
  • ne laissez pas vos outils informatiques en veille trop longtemps.

Favorisez la réparation pour votre matériel informatique ou téléphone plutôt que d'acheter des nouveaux appareils au moindre problème

Engagez-vous !

De nombreuses associations proposent de s'engager pour l'environnement. Chez Luko, l'écologie nous tient à coeur : c'est pourquoi nous avons choisi d'accompagner quatre associations engagées, dont certaines travaillent activement pour respecter notre planète.

Grâce à notre système de giveback, vous pouvez choisir celle à laquelle vous souhaitez que Luko reverse des fonds de votre part... s'assurer généreusement, c'est aussi ça la mentalité Luko !

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Questions fréquentes

  • Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?

    L’empreinte carbone mesure la quantité de gaz à effet de serre émise par une personne, une population, un territoire ou une activité. Elle prend en compte les émissions directes et indirectes liées à la production et à l’utilisation des biens et services.

  • Qu’est-ce que l’empreinte carbone d’une personne ?

    L’empreinte carbone d’une personne mesure la quantité de gaz à effet de serre qu’elle émet pour subvenir à ses besoins quotidiens. Elle prend en compte les émissions directes et indirectes de sa consommation : alimentation, habillement, achats de produits technologiques ou encore voyages.

  • Quelle activité à la plus forte empreinte carbone ?

    Selon les données du GIEC, les activités qui présentent la plus forte empreinte carbone sont la production de chaleur et d’électricité (25%), l’agriculture, la foresterie et l’utilisation des sols (24%), l’industrie (21%), les transports (14%) et les bâtiments (6%). 

  • Comment réduire son empreinte carbone ?

    Pour réduire votre empreinte carbone, vous pouvez réduire votre consommation de viande rouge, veiller à manger local et de saison, remplacer les ampoules de votre maison par des ampoules fluorescentes ou des LED. Ainsi qu’utiliser les transports en commun ou le covoiturage pour vos déplacements.

Cet article a été confectionné avec beaucoup de soin et d’attention par nos experts afin de vous offrir un éclairage sur le monde de l’assurance. Néanmoins, celui-ci n’a pas vocation à se soustraire aux conseils de professionnels juridiques et immobiliers.

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